En Wallonie et à Bruxelles, la Semaine numérique avait proposé des centaines d’activités le 22 octobre au 2 novembre dernier, mais la protection des données personnelles était au centre de cet évènement.
La maîtrise des données privées, le thème principal de la Semaine numérique
Cette année, le sujet principal de la Semaine numérique était la sécurité des données privées. Le directeur de Média Animation, Paul de Theux expliquait que si cette maîtrise représente un très gros enjeu c’est parce que ce sujet fait beaucoup de bruit actuellement. Si on se réfère tout simplement à la vie quotidienne et que :
- Les données liées à la santé sont accessibles à des assurances ou à des employeurs,
- Les données concernant les opinions politiques tombent entre les mains des pouvoirs forts ou même pires, si ces dernières circulent à travers le monde entier.
Si nos données personnelles circulaient facilement sur Internet, ce serait vraiment un grand problème pour tout le monde et notamment pour ceux qui utilisent les réseaux sociaux.
Ce problématique demande du travail
Paul de Theux soulignait toutefois que dans l’immédiat, il n’y a pas de grands risques pour les utilisateurs même si le risque est potentiel. Face à cette hypothèse, les utilisateurs devraient être sensibilisés et agir pour prévenir les problèmes, car si cette problématique prend de l’ampleur, le monde serait vraiment dans le chaos. Il a souligné qu’on ne peut pas laisser les acteurs agir dans ce sens. Seule la pression des utilisateurs assurera la continuité de l’évolution de la protection des données personnelles. Dans ce sens, beaucoup de progrès restent encore à faire et les ateliers qui ont eu lieu lors de la Semaine numérique n’étaient qu’un début.
Les grands du web ont une longueur d’avance
Actuellement, l’apprentissage de l’utilisation du web se fait même au niveau des écoles, mais comme ce domaine est complexe et très évolutif donc il ne sera pas toujours facile de suivre toutes les progressions. Les formations données aux enseignants ne sont pas intensives, car le budget est limité précise le Conseil de l’éducation aux médias. Il a également souligné que les grands enjeux actuels concernent aussi bien les données privées que les fake news.
Notons par ailleurs que si les gouvernements veulent agir, une procédure au niveau international doit être mise en place et pour le moment les grands du web ont toujours une longueur d’avance sur les pouvoirs publics d’où la nécessite d’alerter les utilisateurs. Pour que les choses avancent, sachez que tout commence par nous, nos alertes définiront nos pouvoirs, il est donc indispensable que nous agissions vite et avec efficacité en commençant par nous faire entendre par les gouvernements.